De Salers à Madrid
A la lecture des registres paroissiaux, le couple Antoine VIDAL cordonnier et Anne CIFLOT (écrit parfois CHIFLOT) pourrait passer pour une paisible famille sagranière du XVIIème siècle.
Ils ont laissé au moins 9 enfants tous nés à Salers :
- 16/08/1644 Jehan VIDAL
- 27/12/1646 Pierre VIDAL
- 01/09/1648 Jehan VIDAL
- 13/03/1650 Antoine VIDAL
- 21/01/1652 Halis VIDAL
- 01/08/1655 Jehan VIDAL
- 30/12/1656 Pierre VIDAL
- 12/03/1659 Barbe VIDAL / décédée le 12/11/1688
- baptême du 12/06/1665 Guillaume VIDAL, né en 12/1664
Il faut consulter les archives notariées pour en apprendre plus. Ainsi, le 02/12/1681, Jean VIDAL, leur fils, fait l’inventaire de la maison familiale en déclarant que son aïeul et son père sont décédés depuis longtemps au royaume d'Espagne.
Le père : Antoine VIDAL a rendu l’âme à Madrid 14 ans auparavant (1667), et jusqu'alors la mère, Anne CIFLOT (décédée le 18/04/1691 à Salers), a géré seule la maison située au quartier Delbos à Salers (près de l’actuel cimetière).
Une histoire assez banale des familles de migrants, dont l'absence temporaire pouvait devenir définitive.
Source : Registres paroissiaux, et Archives Départementales du Cantal 3E267/603